Atelier de cartographie radicale

Atelier pratique : mise en carte d’une problématique locale ou globale organisé par L’Infokiosque Besac et le café-librairie L’Interstice dans le cadre de la Rentrée libertaire 2024.

Jeudi 26 septembre 2024 – au café-librairie de L’Interstice, 43 rue Mégevand de 19h à 22h

⚠️ Attention ! Places limitées. Pour participer à l’atelier de cartographie, nous te/vous recommandons de te/vous inscrire en remplissant le formulaire ci-dessous, ou en nous envoyant un mail à cette adresse : infokiosque-besac@riseup.net

Nous aurons plusieurs sujets à vous proposer le jour de l’atelier, mais si vous avez envie de créer une carte sur un sujet qui vous tient particulièrement à cœur, notez le dans le formulaire ci-dessous ou dans votre e-mail d’inscription. Dans ce cas, merci d’amener le jour de l’atelier des données et des informations sur le sujet, pour servir de base de travail.

Comme en 2023, nous réitérons le concept de cartographie mais sans la précieuse présence de Nepthys Zwer. Nous allons essayer de faire une carte qui montre une autre réalité de nos pratiques de l’espace que celles qui nous sont proposées par les pouvoirs (administratifs, gestionnaires, publics, agro-industriels, etc.).

Pour cela, nous aurons besoin de :

  1. choisir un sujet (exemple : la presse libre et indépendante en Franche-Comté ; les différentes pollutions de l’eau dans la région et là où on se baigne ; les projets destructeurs de l’environnement et non-respectueux de la lutte contre le réchauffement climatique ; les lieux de harcèlement sexuels à Besançon ; le développement de l’élevage industriel et des industries de transformations de la viande en F-C ; qui a accès à la culture en F_C ? ; etc. ; il y en a autant que vos centres d’intérêts !)…
  2. représenter le sujet : grille ? ; carte graphique comme les cartes routières ou de régions ? ; pastilles petites ou grosses ? ; lignes, croix et tableurs ? ; dessins de décor finement restitué ou grosses patates de délimitations ? ; etc.
  3. apporter ou trouver des données factuelles (les données sur l’eau : sources, prélèvements, résultats) ou imaginaires selon le sujet choisi (quel habitat idéal dans ma ville idéale ?). Plus on est préparé-es, mieux on saura appréhender la construction de la carte…
  4. choisir son matériel pour une meilleure représentation du sujet ou parce qu’on est à l’aise avec ces outils (ex : couture et bouts de tissus pour représenter la migration des couturiers et personnes dans le textile ou simplement parce que je suis plus à l’aise avec des ciseaux qu’avec un crayon)… parmi pastilles, crayons, pastels, feutres, crayon de couleurs, gommettes, règles, compas, morceaux d’objets ou de matériaux (bois, tissus, plastiques, métal)…
  5. réfléchir à la disposition de toutes les infos : dois-je mettre les infos des pouvoirs et face à elles, celles des usages, des communs, des ressources collectives, etc. Comment représenter des déplacements, des migrations, des changements, le temps qui passe, etc.
  6. discuter avec son équipe et les personnes qui possèdent toutes des connaissances et des compétences différentes (visuelles, factuelles, chiffrées, imagées, d’agencement et spatialisation), trouver des accords, partager ses connaissances sans les asséner à ses co-équipières et co-équipiers.
  7. réaliser la carte à plusieurs mains, partager la création et édicter la mise en place des données, mettre les légendes, les échelles ou les annotations nécessaires à la compréhension d’une carte…

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